Approche multidisciplinaire du traitement de la douleur chronique chez les patients atteints du syndrome d’Ehlers-Danlos : Sujet évalué de façon critique

• Article complet accessible à la traduction : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9482467/

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• Résumé

Les syndromes d’Ehlers-Danlos (SED) sont un groupe de 13 troubles connexes du tissu conjonctif dont la prévalence combinée est de 1 pour 5000 personnes, le plus courant étant le SED hypermobile (SEDH). On pense que la condition génétique du SED affecte aussi bien les hommes que les femmes, bien que la plupart des patients symptomatiques soient des femmes.

Le SED provoque une myriade de symptômes, notamment une hyperextensibilité et une fragilité de la peau, des ecchymoses et des saignements faciles, une hypermobilité articulaire, une subluxation, une dislocation et des douleurs chroniques.
La douleur est l’un des symptômes les plus courants du SED, entraînant un handicap et une diminution de la qualité de vie.

Il n’existe pas de directives actuelles pour le traitement de la douleur chronique dans le cadre du SED. Les cliniciens se concentrent sur une approche multidisciplinaire conservatrice chez les patients atteints de SED, qui évite les interventions chirurgicales et les risques de morbidité et de mortalité qui les accompagnent.

L’approche multidisciplinaire comprend la physiothérapie, l’ergothérapie, la thérapie cognitivo-comportementale et des interventions pharmacologiques pour diminuer la douleur.

Cette revue identifie la littérature examinant les composants de cette approche multidisciplinaire conservatrice et leur efficacité dans les bases de données PubMed, EMBASE, CINAHL, Web of Science et Trip, en utilisant les termes « Ehlers-Danlos Syndrome AND Pain Management » qui ont ensuite été évalués.

L’évaluation de la littérature actuelle ne fournit que peu de preuves de l’efficacité des différentes composantes de l’approche multidisciplinaire conservatrice. L’absence d’approches alternatives ne laisse guère d’autre choix aux prestataires de soins que de suggérer ces méthodes de contrôle de la douleur, en dépit de la faiblesse des preuves de leur efficacité.

Des recherches plus poussées sur la physiopathologie de la douleur chronique dans le SED pourraient aider à identifier des modes et des justifications supplémentaires pour la thérapie.